Intermodalité
En plus des trajets parcourus entièrement à vélo, les trajets combinant le trajet à vélo avec un autre mode de transport permettent de toucher des déplacements d’une distance trop importante pour être parcourue entièrement à vélo.
Pour permettre des déplacements intermodaux, le Département du Finistère a mis en place la possibilité de transporter des vélos sur ces lignes. Ce service se présente sous deux formes. Premièrement, il est possible de transporter toute l’année sur toutes les lignes des vélos en soute dans la limite de l’espace disponible. Deuxièmement, certains cars sont équipés pendant l’été de porte-vélo à l’arrière des cars pour permettre ainsi l’embarquement de 8 vélos. Ces cars circulent sur les lignes en lien avec les véloroutes et voies vertes. Ils contribuent ainsi à réduire le handicap de la véloroute inachevée à la Pointe du Raz et facilitent l’accès à l’Ouest Cornouaille depuis Quimper. La promotion de ce service et de la possibilité de réserver des places gagneraient à être renforcées. Ce service démarque le Finistère par rapport à d’autres destinations cyclables. Actuellement, l’embarquement des vélos est possible sur certaines courses desservant les arrêts de la Pointe du Raz, Audierne, Plozévet, Douarnenez, Saint-Guénolé, Léchiagat, Pont-l’Abbé et la gare de Quimper.
Les trajets intermodaux en Ouest Cornouaille combinent essentiellement des trajets à vélo avec des trajets en car ou en covoiturage. Or, seul 32 des 587 arrêts de car en Ouest Cornouaille (lignes régulières et lignes scolaires gérées par la Région Bretagne) sont dotés d’un stationnement vélo public à moins de 50 mètres de l’arrêt.
Cependant, l’utilisation du vélo pour accéder aux arrêts de cars permettrait d’élargir la zone d’influence d’une petite zone autour de l’arrêt à la quasi-totalité des bourgs desservis par une ligne de car sans avoir à dévier la ligne et à allonger le parcours pour l’ensemble des voyageurs. Le développement de cette pratique fait du vélo un allié des transports publics.
De la même manière, la combinaison vélo + covoiturage permet de significativement réduire les couts des déplacements pour les usagers, car il permet de se passer d’une voiture qui resterait la presque totalité de la journée sur le parking de covoiturage. Pour les autorités, la création d’une place de parking pour vélo est nettement moins onéreuse qu’une création de place de parking pour une voiture. Actuellement, aucune des sept aires de covoiturage n’est dotée de stationnement vélo dédié. La future aire de Douarnenez sera ainsi la première aire à proposer un stationnement vélo abrité aux usagers.
Comme le montre la carte ci-dessous, les aires d’influence à vélo autour des aires de covoiturages couvrent systématiquement l’intégralité ou une grande partie des agglomérations dans lesquelles elles sont implantées.
Les passeurs entre l’Ile-Tudy et Loctudy et entre Sainte-Marine et Bénodet proposent l’embarquement des vélos. Ces liaisons maritimes permettent d’abréger l’itinéraire, d’esquiver le Pont de Cornouaille et de créer des boucles en combinant le trajet en bateau avec l’itinéraire terrestre de la Véloroute V5 La Littorale.